Concours de littérature: Texte écrit par le groupe ULIS, à la manière d'Alphonse Daudet

Voici le texte que nous avons inventé ensemble, nous sommes en train de faire l'illustration que nous mettrons sur le blog dès qu'elle sera terminée:

 " L’échappée belle "

Mon cher ami, laisse un moment de côté tes jeux-vidéo et ta console, et prends le temps de lire cette histoire que je tiens de mon grand-père :

 Il y a quelques temps, le fils du propriétaire des moulins d’Allauch, le petit John, commanda un chien pour son huitième anniversaire. Il habitait près de la Place des Moulins, dans une grande et luxueuse maison de pierre. Mais n’ayant pas le moindre bout de jardin, ses parents décidèrent de lui offrir plutôt une adorable petite lapine qu’ils appelèrent Praline.

 Ah ! Qu’elle était jolie cette petite boule de poils toute câline, avec sa fourrure blanche tachetée de noir et de marron, et ses doux yeux de couleur bleu-ciel !

 Mais John qui était très capricieux fut déçu, ne l’aima pas, et en devint méchant : il frappait la pauvre Praline, faisait des crises, et l’enfermait alors dans une cage. La  petite lapine souffrait beaucoup d’être maltraitée et s’ennuyait car il ne voulait jamais jouer avec elle.

Un jour, elle décida de s’enfuir pour retrouver sa liberté. Elle souhaitait revoir sa famille et ses amis qui vivaient dans une vieille ferme d’Aubagne,  perdue dans la colline provençale aux odeurs de thym et de romarin. Par bonheur, un soir, John oublia de fermer la cage, et elle en profita pour s’échapper dans la rue : des voitures ! Des camions ! Des motos ! Plein de gens ! Quel affolement ! Elle se faufila prudemment, et en suivant la rivière, elle parvint à rejoindre les grandes collines d’Aubagne.

Mais malheureusement, c’était la période de la chasse, et elle fut traquée par des braconniers qui lui tirèrent dessus. Elle se prit une balle dans la patte arrière et pensa qu’elle finirait en civet ! Un garde-champêtre qui passait par là et ayant vu toute la scène, sortit sa baguette magique, et « abracadabra ! » rendit la lapine invisible pendant 5 minutes, ce qui lui permit tout juste d’échapper aux chasseurs. Elle se pensait sauvée, quand soudain, elle vit l’ombre d’un immense faucon venu des montagnes planer au dessus de sa tête et descendre droit sur elle avec ses grosses griffes dorées. La proie était facile !

Désespérée, elle entendit tout à coup un aboiement qu’elle reconnut : « Oui, il s’agit bien de mon ami, le chien du fermier » se dit-elle . Elle le vit sortir au détour d’un fourré, déjouant le rapace. Le chien se précipita pour  saisir au collet dans sa grande gueule notre pauvre petite Praline toute tremblante. Il la rassura longuement, et ramena la lapine jusqu’à la ferme.

Quelle ne fut la joie de Praline de retrouver tous les siens : chevaux, poules, lapins, dindons, canards, moutons, veaux, vaches et cochons ! Tous réunis autour du vieux fermier et de la vieille mamie pour l’accueillir à pleines pattes et prendre soin d’elle!

Bien sûr ici ne régnait pas le luxe, mais la chaleur de ses amis valait bien la pauvreté de ce lieu.

Vois-tu mon cher ami, la simplicité et l’amitié sont plus précieuses qu’une prison dorée !

Comments

[Céline]

Voici une histoire très mignonne et tellement vrai ....cela veut dire que beaucoup ne connaisse pas la chance qu'ils ont , parmi les choses les plus simple . A méditer !!!



Maman de Cédric.B

[bourdeau cedric]

madame désoler j'ai oublier le fichier de math j'ai l'habitude de le laissé en classe

je vais faire des opérations avec ma grand-mere et voir mes multiplications et

faire ma lecture au revoir et bonnes vacances a la rentrée







CEDRCI.B